Jeudi 20 février 2014, sortie avec les copains de simulation aérienne d'Avignon ... Christian et Jean-François sont du voyage, Bernard ne pouvant se joindre à nous. La veille au soir, lors de notre septième étape du Tour d'Espagne sur IVAO, La Corogne - Bilbao, nous nous entendons sur la destination de Cannes. Le temps y est annoncé avec un grand soleil et un vent calme. On devrait pouvoir déjeuner en terrasse.
Le matin même, neuf heures dans les locaux de l'aéroclub, la prise de météo nous fait déchanter quand on lit le Metar de LFMD : de l'overcast à 3600 ft et plus bas du broken à 2200. Avec ces relevés, le déjeuner en terrasse est compromis mais surtout notre navigation que j'avais prévu par le nord de la CTR de Cannes, avec un passage au dessus des Alpes Maritimes déjà enneigées. Reste que le Golfe du Lion est parfaitement dégagé, on va certainement se reporter sur la Languedoc, que nous affectionnons particulièrement.
Comme Jean-François n'a jamais été à Carcassonne, la destination est toute trouvée. Dix heures trente, nous voilà à bord de l'Echo Bravo, Cessna 182 SMA. Décollage en piste 35, on monte au FL065 pour une directe vor de Montpellier puis LFMK. Il se trouve que le radial FJR-LFMK nous fait également traversé le point Echo Sierra de la CTR de Carcassonne, se sera notre point d'entrée. La météo est splendide, et la visibilité terriblement bonne.
En descente sur Carcassonne, nous entendons à la radio le Boeing 737-800 de Ryanair près au décollage alors que son homologue en approche sur les installations n'est plus très loin. La fenêtre de tir devrait être bonne pour nous, en passant entre les deux liners. Autorisé finale 28, je passe partiellement au dessus de la ville pour expédier mon atterrissage alors que second Boeing demande de poser en contre QFU (ILS piste 10). On dégage par Charly et roulons pour le parking G.A., de là, nous avons une vue imprenable sur l'atterrissage du moyen porteur (voir vidéo).
Seize heures trente, on quitte la cité pour retourner à l'aéroport. Taxe payée, nous retrouvons notre machine, seule sur un parking aviation générale désert. Mise en route suivi du roulage à 17 heures 05. Le retour sera un p'tit peu différent, on montera moins haut, en passant par Narbonne pour profiter du littoral éclairé par un soleil arrière déjà bas. Comme annoncé par le TAF, nous traversons un léger grain sur Nîmes à 4500 ft, pour finir quelques minutes plus tard en finale de la piste 35. Malgré le crochet par Narbonne, nous avons mis une heure onze, bloc à bloc. Y'a pas à dire, le bon rendement de cette machine est appréciable.
La galerie des photos prises au cours de la journée :
