Arrivés peu avant midi à Propriano, nous profitons d'une escale de quatre heures sur les installations. J'en profite pour faire quelques photographies du site en vu de mettre à jour le pack VFR CORSE pour FSX, en réactualisant les textures et les formes des batiments. Après un déjeuner au restaurant de l'aérodrome suivi d'une ballade dans la pampa corse, nous décidons de reprendre la voix des airs. Il est presque seize heures, et je propose à mes deux amis de regagner Ajaccio, non pas par un vol direct mais plutôt en décrivant un circuit alternant reliefs et côtes.
Afin de faire profiter du panorama du sud de la Corse vu d'avion, je suggère donc de faire un circuit qui va nous faire partir de Propriano en rejoignant une vent arrière main gauche comme à notre arrivée. Monter à 5000 ft au plus vite pour passer le relief, faire une verticale du Lac de l'Ospedale. Ce lac, disponible dans mon Pack VFR Global de la Corse pour FSX, nous l'avions visité virtuellement sous IVAO en hydravion en juillet dernier. On poursuit en transitant le nord de la CTR de Figari par le point Novembre Fox. Puis redescendre vers la côte et le golfe de Porto Vecchio. Se mettre à 600 ft mer et longer le littoral par le sud de la Corse et profiter ainsi des différentes petites îles, du relief lointain de la Sardaigne, des falaises de Bonifacio. Ensuite, retransiter les zones de Figari mais cette fois au sud, puis remonter le long de la côte jusque dans la baie d'Ajaccio.
Un beau programme en somme ... que je vous propose de suivre dans la vidéo suivante :
Sur le tarmac d'Ajaccio, je coupe le moteur peu après dix sept heures. Nous quittons le terminal pour prendre la navette (Bus ligne numéro 8) pour nous rendre en centre ville. Christian a réservé trois chambres dans un hôtel du centre ville, sur le cours Napoléon. Soirée animée dans les rues d'Ajaccio et diner dans un restaurant qui nous a été recommandé par l'épouse d'un pilote d'Avignon. Il s'agit du "20123", restaurant en sous sol à la décoration très immersive et aux mets locaux assez uniques ...
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Le lendemain est consacré à la plage ... et aux emplettes gastros pour une dégustation en famille de retour à la maison.
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En fin de journée, de retour au terrain d'Ajaccio, nous mettons en route peu avant dix huit heures. C'est Georges qui prends place à l'avant droite. Il va mesurer la difficulté d'une traversée maritime, à bord d'un Cessna non équipé de pilote automatique. Une heure de traversée, tout au VOR, avec quand même un track au GNS pour lui faciliter la tenue de la route. Pas mal de dérive entre NW/LFKJ et LONSU, et sans référence au sol puisque ce soir, la brume masque encore le continent, c'est bien un vol aux instruments que notre simmer du jour doit affronter. On a limité 4500 ft car le vent de face est fort et encore plus dans les niveaux supérieurs. C'est après 2h47 bloc bloc, que je coupe enfin le moteur en Avignon, je n'aurais jamais mis autant de temps pour faire LFKJ - LFMV. Ces deux jours très agréables en très bonne compagnie ajouteront ce voyage à ma liste des vols d'exception ; la prochaine grande virée sur la Corse devrait nous faire faire escale à Figari où la location de voiture obligatoire devrait nous amener à passer la soirée sur Bonifacio ... Wait & See.
Avec cette escale à Propriano, voilà un nouveau terrain inscrit sur mon carnet de vol (carnet.flight-club.fr) :
