Vol ON TOP pour Brive, dérouté à Rodez

   Samedi 4 décembre, neuf heures du matin, nous revoici sur les installations de Toulouse Lasbordes. Après une averse matinale de grésil, les sols sont revêtus d'une belle pellicule blanche. Le problème, c'est que notre Piper lui aussi est immaculé.

 
Notre machine à notre arrivée
 
La cité de l'Espace de l'autre coté du périph

  

     Prévol effectuée par le pilote du jour, Thierry. Christian lui file un coup de main à ôter le givre de l'appareil. Pendant ce temps, je me fais inviter à l'aéroclub du C.E d'Airbus pour prendre la météo ainsi que les Notam du jour. Nous avons décidé de monter sur Brive pour y déjeuner ce midi. Le Métar n'est pas au mieux et le Taf confirme du broken à 1500 ft sachant que le terrain est juste au dessus des mille pieds. Pour anticiper le déroutement météo, je cherche aux alentours. Comme nous avions déjà fait Aurillac tout proche, nous avons décidé de choisir Rodez comme terrain de déroutement. La météo y sera plus favorable.
 

Sortie en DN puis Echo de LFBO
 
 
     Dix heures passés, Thierry entame le roulage pour la piste "34". Christian en navigateur contrôlera la précision du passage des points de report et moi en place avant droite, je vais gérer la caméra, la tenue du LOG et le suivi sur la carte papier, malgré nos deux GNS 430. Alignés et prêts, Thierry décolle plein nord et sort comme convenu par le point Delta Novembre.
 
      Le ciel est d'un bleu limpide, c'est un sacré contraste avec la météo de la veille.


encore dans la TMA de Toulouse
 

    Prise de cap sur la ville de Montauban. La brume lointaine à l'horizon se rapproche plus vite que nous le pensions et sous nos ailes, le décors du Frontonais fait place à des bancs de brumes éparses. Au fur et à mesure que nous progressons vers le Nord, la brume fait place à des nuages qui finissent par se souder au nord de Mautauban.

 
Avant Montauban
 
Survol de Montauban

La couche s'est soudée, c'est du ON TOP

  


    Nous croisons à 3000 ft et la couche nuageuse que nous survolons a tendance à se soulever ce qui amène Thierry de monter à 4000 ft QNH pour s'assurer d'un espacement suffisant avec la couche située sous notre appareil. 


    Nous poursuivons comme prévu sur Cahors que nous survolerons mais sans admirer la ville depuis le ciel. On continue toujours vers Brive car au loin, on entr'aperçoit comme une zone dégagée, et si le terrain de Brive pour être dans cette éclaircie ? On quitte le SIV de Toulouse pour passer avec celui de Rodez.

 
A 3000 ft, décision de monter de 1000 ft
 
au lointain, ça semble se dégager

on approche de la zone

  

   On arrive non loin de la CTR de Brive ...

 

   On quitte le ON TOP, et enfin après 45 minutes de vol au dessus des nuages, nous apercevons le sol qui pour le coup est tout blanc !

 
Sierra de Brive

     On se reporte verticale terrain et comme un fait exprès, nous retombons dans une zone nuageuse très compacte qui nous empêche carrément de voir le terrain. Le broken à 1500 ft du Metar n'a visiblement pas évolué depuis notre départ de Toulouse. Bon ! 

     La décision est prise par la force des choses de se dérouter sur Rodez, ça tombe bien, nous ne connaissons pas.

    Au cours de cette branche, nous passons Rocamadour et Figeac. Le ciel est bien dégagé, et au sol la visibilité est bonne même si au lointain, il subsiste encore un voile brumeux qui semble se renforcer par le rayonnement du soleil.
 

 
Secteur de Rocamadour

Au fond, les reliefs de la Lauzère

Figeac

     Revenus avec le SIV de Rodez, nous volons à 4000 ft au cap 130. Nous sommes autorisés longue finale alors que le DME de l'ILS de la piste opposée nous affiche désormais 19 Nm.
 

 
Figeac

En cabine - DME affiche 15 Nm de LFCR

en descente ...

    Thierry au manche, Christian à la photo et moi au caméscope ... chacun gère son affaire.
 


En finale LFCR


     Atterrissage sur la piste de 2000 m de Rodez Marcillac, nous entamons maintenant le roulage vers le parking d'aviation générale ...

 
au roulage
 

 

 

     Désormais au parking G.A., nous nous dirigeons vers le bureau de piste ...

 
au parking

Thierry fait un dernier tour de la machine

vers le bureau de piste

      Devant l'aérogare, j'appelle un taxi qui arrive une dizaine de minutes après. On en profite pour demander un bon p'tit restaurant aux spécialités locales. Notre chauffeur, la patronne de la société de taxi, appelle dans la foulée pour nous réserver une table.  Ce restaurant situé à deux pas du centre ville historique, face au palais de justice de Rodez est vivement à recommander. Autant dire que nous n'avons pas été déçu par l'accueil, ni par les plats qui nous ont été servis.
 

 
l'Aligot, plat traditionnel
 
le restaurant


   Au moins, le retour vers Avignon va être calme ...