Albi : Configuration Circuit

 

     Samedi 20 juillet,  en cette chaude journée d'été la météo semble plus clémente à l'Ouest qu'au Nord. Nous décidons d'aller à Albi, surtout que Laurent ne connait pas le terrain. L'aéroport d'Albi a la particularité d'être traversé par un circuit automobile et donc d'avoir deux configurations. Aujourd'hui, le circuit automobile est ouvert, dons la piste passe en configuration circuit.  Il est à rappeler que ce terrain offre une particularité unique en aéronautique. En effet, sur la piste 09, un double PAPI est en fonctionnement. Il faut savoir que seuls deux terrains en Europe en sont équipés. Pourquoi donc un double PAPI ? tout simplement parce que la piste de l'aéroport est traversée par la piste du circuit de voitures qui tourne tout autour du terrain. Selon si le circuit est ouvert ou non, le PAPI est en position "circuit ouvert" ou "circuit fermé". C'est pas un truc de dingue ça ?    

 

       En ce samedi, le circuit est annoncé par Notam comme étant actif. Nous aurons donc une piste plus courte et nous poserons pendant une course automobile. Il est donc neuf heures et nous prenons possession du Mike Sierra. Le temps de faire remplir les réservoirs, de regarder la météo et nous mettons en route à 10h50. Il fait déjà un bon 26°. La route est quasiment tout droit plein ouest. C'est Laurent qui fait la branche aller.

      Alignés piste 35, nous décollons cap vers le pont du gard en monté vers 4500ft. Passons d'Avignon à Provence Info puis Montpellier. L'altitude de 4500ft est la bienvenue car après une demi-heure de vols nous passons au milieu de nuages qui sont légèrement au-dessous de nous. Aux alentours de Millau nous sommes libérés par Montpellier et passons avec Toulouse Info...on se rapproche... Légèrement poussé par un vent de 3/4 arrière nous nous approchons vite. Il est temps de passer avec Albi. Ce sera la 09 en service. Le circuit main gauche nous oblige à contourner la ville d'Albi par le nord. Nous nous posons au milieu des coccinelles qui font une course. Laurent coupe le moteur après 1h15 bloc bloc. A notre descente d'avion nous sommes accueillis par Lionel, un bon copain pilote qui m'avait fait découvrir le tour de Paris en DR400. Lionel nous offrira l'hospitalité pour déjeuner. Un grand merci à lui et à toute sa p'tite famille.