Une agréable après midi passée en compagnie des camarades des forum  de simulation aérienne avec qui nous partageons une passion commune, celle de l'aviation dans sa globalité. Seize heures passées, il est temps pour tout le monde de rentrer. Certains vont s’arrêter un moment à Bourges, pour retrouver Quentin, et passer à l'aéroclub qui fait sa journée Portes-Ouvertes.

          Regardant avec insistance la météo de demain, on voit que le TAF long annonce du mauvais temps sur Avignon dès le milieu de l'après midi. On avait prévu de passer la nuit à Nevers et d'aller manger le midi à Ambérieu, mais du coup, le retour sur Avignon risque d'être tendu. On appelle les différents contacts sur place, et c'est décidé, on quitte Nevers finalement aujourd'hui. On décommande les deux chambres du Campanile, et ressortons notre machine du hangar. Les autres équipages se préparent à leur tour ...

        Jean-Claude, le local du groupe, nous accompagne à la machine, le temps de ma prévol extérieure, Christian lui présente la machine.  Nous sommes prêts, et saluons notre ami de Nevers qui devait nous faire visiter la ville, se sera pour une prochaine fois. Je mets en route, et attaquons le roulage à seize heures trente passées.

 

            Le vent de travers n'a pas baissé, faudra être vigilent à la rotation. Au point d'arrêt Alpha, essais moteur, et il est temps de s'aligner pour décoller en 30 ... La rotation est rapide, même pas besoin de faire un palier, sans grimpe plein pot, manche au vent. On monte 4500 pieds et prise de cap sur Montceau les Mines, car aujourd'hui, il y a une ZRT autour se Saint-Yan , pour cause de meeting aérien. C'est rigolo de passer là, nous qui l'avions fait en simulation aérienne l'année dernière lors du VFR Tour de Bourgogne (voir section Vols Virtuels).

            La météo est assez bonne, on passe deux ou trois p'tits grains légers, et nous poursuivons notre route passant maintenant Monceau, on tire droit sur le nord de Macon. Nous laissons maintenant la Bourgogne, coupons la Saone, et rentrons dans l'Ain. Du ciel, je reconnais pas mal de lieux, et déjà au loin, je distingue Bourg en Bresse où j'ai vécu cinq années. Un pincement au cœur, ces lieux quittés maintenant y'a huit ans, ça fait quelque chose de revenir sur des terres connues, avec une vision différente des lieux.


            Passons Bourg en Bresse, et déjà le terrain de la base aérienne d'Ambérieu est visible ... y'a plus qu'à tirer droit. Je quitte Lyon Info, nous étions restés à 4000 ft pour éviter de s’empéguer la classe C. Je passe avec Ambérieu, et après une intégration classique en auto-info, je pose piste "01" avec un vent pas excessivement fort (une vingtaine de nœuds) mais très turbulents en courte. La piste est très longue, donc pas de risque, je laisse un filé de gaz pour garder du moteur et me pose tranquillement. Je roule pour l'aéroclub, qui se trouve sur la première sortie du taxiway unique.


           Pour entrer par le portail ouvert, faut plutôt bien viser pour ne pas toucher les ailes sur les montants. Christian descend du Cessna, fais gaffe à l'hélice, et se positionne devant moi pour me guider. Effectivement ça passe, mais c'est chaud !  Je fais demi tour dans l'herbe et me place face au vent qui redouble d’intensité.  Au final, une heures vingt de vol. Vous pouvez télécharger notre GPS au format KML lisible avec Google Earth : Trace LFQG - LFXA 

 

 
 
 
     Parkés sur la zone herbe de l'aéroclub d'Ambérieu, nous profitons de l'arrivée d'un membre du club qui nous propose de mettre notre machine dans un hangar, pour la nuit.  Quelques minutes plus tard, le grand portail d'accès à la zone est fermé par un militaire de la base aérienne. Il était moins une !
 


       En route pour notre hôtel, conduit par le beau frère de Christian, résidant sur place. Une douche et un peu de repos plus tard, nous voilà en route pour déguster nos fameuses grenouilles dans un restaurant fort sympathique ... finalement, d'avoir avancé le repas à ce soir, m'aura permis d’apprécier le Vin blanc du Bugey.