Roussillon en DR 400

 
Août 2008, en vacances à Argelès sur mer, et encore en formation d'élève pilote, je fixe un rendez vous à l'aéroclub du Roussillon, basé à LFMP.  Ce 26 août, à 14 heures, j'observe les appareils stationnés sur le tarmac de l'aéroclub.



Il y a plusieurs types d'aéronefs, essentiellement du Cessna et du Robin.


                        
                  

 Christian, mon contact de l'aéroclub, arrive au club un peu après moi. Avec un autre membre du club, nous nous dirigeons vers un DR 400, de 160 cv, parké au club.

                       
                 
 
A la demande du FI, je m'installe en place gauche du Robin. Une présentation sommaire du poste de pilotage, car sur les DR 400, contrairement au CESSNA, on trouve un manche et une double commande de la manette des gaz. Cet aéronef est équipé d'une belle avionique complète, d'un GPS Garmin mais surtout d'une motorisation bien plus puissante que mon C 152 habituel.
La  verrière à demi fermé, pour cause de chaleur importante, j'attaque mon taxiage vers le point d'arrêt Quebec de la piste 13. Le FI semble surpris de mon aisance au taxi. Il est vrai que les palonniers sont mous comparés à ceux du C152, et finalement rendent plus maniable le Robin.
 
 

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Après quelques mètres d'adaptation, je sens que je maitrise  de mieux en mieux le DR 400, correctement aligné sur les lignes jaunes des taxiways.
 
Au point d'arrêt de la piste 13, nous avons droit au décollage d'un Cessna 172 placé devant nous, mais aussi à l'atterrissage d'un bi-moteur genre Baron 58.
 
 

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A notre tour, on s'aligne sur la piste. La tour donne enfin la clearance. Avec mon appareil photo dans les mains, je m'apprète à filmer le décollage quand Christian me demande de le poser pour décoller moi même ce DR 400, sous sa tutelle. Ne connaissant pas le dosage nécessaire à donner sur le manche, Christian m'assiste tout au long de la manœuvre. Je constate que les commandes au manche sont bien plus sensibles que celles du volant du Cessna. Une main sur la manette des gaz et l'autre sur le manche, l'appareil s'élève enfin dans les airs.
 
 

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A partir de ce moment, je conserve les commandes de l'aéronef. On conserve un cap plein sud. On survole le tracé de la nouvelle ligne TGV ; puis cap à gauche. On longe maintenant la chaîne des Pyrénées. A la hauteur d'Elne, cap vers les Albères. C'est la première fois que je pilote moi même si prêts d'une chaîne montagneuse. Arrivés à la hauteur de Collioure, je laisse les commandes à droite, saisis mon appareil photo et commence à filmer.
 
 

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Après les survols de Banyuls, Port-Vendres, Collioure, Argelès sur mer, je reprends les commandes du Robin. A 1500 ft, on longe le littoral vers Narbonne. C'est magnifique. Les plages sont bondées, les bateaux laissent des trainées d'écume dans leur sillage, c'est l'été. A plusieurs reprises, on croise les avions et ULM équipés de banderoles publicitaires. Ces appareils volent à un plafond de 1000 ft qui leur permet de se soustraire aux contrôles ATC. Les villes de Saint-Cyprien, Canet, Sainte-Marie et Toreilles passées, nous arrivons à hauteur de Barcarès.
Un virage à 30° vers la gauche, au dessus du Lydia, c'est un cap vers les installations de LFMP. Notre passager à l'arrière en profite pour prendre quelques clichés.

 
                       

 
Perpignan Approche nous invite à contacter Perpignan-Tour qui nous autorise en "13", main gauche. Christian reprend les commandes, ce qui me permet de ressortir l'appareil photo pour filmer notre approche, et surtout notre atterrissage par  léger vent de travers
 


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Après 50 minutes de vol,  je garderai un excellent souvenir de ce vol où le panorama et les décors sont véritablement une pure merveille. Au départ un vol qui se devait être passif, caméra au poing, c'est  transformé en vol avec un nouvel appareil en aile basse, manche aux commandes ... un pur régal en somme.