Jeudi 13 novembre, Laurent et moi avions décidé d'aller passer une journée dans un secteur que nous avons peu l'habitude de fréquenter. Laurent n'étant jamais allé à Aurillac, nous nous décidons pour cette destination où la table du restaurant local est tout bonnement exceptionnelle, tant par la qualité des produits, que la carte elle même.
Bref, nous arrivons tôt ce matin au club, comparé à d'habitude. Devant rentrer pour seize heures, nous décidons de décaler la journée vers le matin et déjà à huit heures, j'attaque la prévol de notre Cessna 182 du jour. La météo est radieuse dans le grand Sud, et nous allons en profiter pleinement aujourd'hui. La TEMSI est excellente, juste quelques nuages en fond de vallée, le vent sera calme, aucune turbulence annoncée, on devrait se régaler.
Après les différentes étapes de la préparation de vol, et de longues discussions à l'aéroclub, je mets en route et attaque le roulage à dix heures pile. Comme nous avons du temps devant nous, et que le restaurant est réservé pour midi, je vais allonger la navigation en prenant un cap vers Saint Flour, plus au nord que la ville d'Aurillac. L'idée est de redescendre les gorges de la Truyère comme je l'avais fait en octobre 2010 avec Thierry Mohr, mais dans l'autre sens.
Décollage en 35, le récit du vol est résumé dans la vidéo postée ci-dessous :
Désormais parkés à Aurillac, après une heure vingt huit de vol bloc bloc, dont la trace est téléchargeable ici . Nous marchons tranquillement vers le restaurant local que je recommande à tous les pilotes de passage dans la région. D'ailleurs, la réputation n'est plus à faire, car je sais qu'il faut réserver pour y être déjà allé en 2010 et 2011. Ce midi, le restaurant est complet, seule une table de deux était encore libre pour deux pilotes de passage posés derrière nous.
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Des équipage d'un Pilatus à celui des deux TB20 de l'ENAC, sans oublier deux pilotes militaires de la base de Cognac ont décidé aussi de déjeuner au B.A.C.
.... et dehors, nous avons laissé :
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 J'adore cette machine !!! |
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Quatorze heures passées, c'est Laurent qui effectue la branche retour par une quasi directe, nous faisant passer travers ville de Mende, La Grand Combe et verticale du terrain d'Uzès. Nous aurions mis une heure de vol avec un bon vent favorable si à notre arrivée à Avignon, le contrôleur ne nous avait pas contraint à un 360 de retardement pour permettre à un Jet de se poser, tout en laissant les deux Pilatus PC12 en entrainement de tours de piste, sans oublier un Beech qui terminait son encadrement ... un joyeux merdier à notre arrivée :-)
