Dix jours après mes deux vols baptêmes, ce jeudi 09 avril 2015, nous avons organisé une sortie sur Toulouse, articulée autour du musée Aeroscopia récemment ouvert.  A bord du Cessna 182, Christian, Jean-François, Stéphane et moi nous sommes concoctés une journée aéronautique. La veille, Bernard, pilote au club volant en début de soirée sur notre machine du jour, m'avait fait les pleins pour ne pas avoir à perdre du temps ce matin. Jeudi matin, peu avant huit heures, les compères sont là. On termine la préparation machine en répartissant les tâches. Le temps que l'un ouvre les portes du hangar, un autre purge les points bas des réservoirs. Ensuite, une équipe s'occupe du nettoyage des vitres, encore un autre prépare le chariot pour sortir la machine. Un dernier coup d’œil sur le niveau d'huile et de Jet A1 dans les ailes, la machine est prête à être sortie du hangar.

      On sort notre Cessna 182 sur le tarmac. Il est huit dix, on est dans les temps, on avait prévu de mettre en route à la demi. Retour dans les locaux du club, je prends la dernière météo, les tous derniers NOTAM ; pendant ce temps, le café est coulé et les chocolatines prête à être dégustées. Un coup d’œil à la montre, il est l'heure. Retour sur le parking, prévol extérieure effectuée, nous voilà installés à bord. Stéphane prend place avec moi à l'avant. J'ai dans l'idée de faire trois branches aujourd'hui, afin que chacun puisse profiter de la place avant et participer ainsi plus activement dans le vol. Huit heures quarante cinq, le roulage va débuter, nous sommes autorisés par la tour. Un coup de fil à mon père pour lui annoncer notre départ, il nous attendra à Lasbordes pour 10h15. (au final on arrivera à 10h10).

     Grève nationale des contrôleurs aériens, le vol devrait être plan plan. Décollage en 35, on quitte la tour en montée au niveau 065. Hormis Rhône Info, qui nous lâche rapidement en déclassé Golf, plus personne jusqu'à l'arrivée. Tous les SIV sont fermés et c'est en auto-information que nous traversons les zones habituellement classées "D". Le vol est des plus rectiligne, et sous un air calme, on croise à 130-135 kt sol. Très confortable à bord, nous nous octroyons une pause casse croute. Jean-François nous a préparé un thé à la menthe et la deuxième chocolatine viendra coiffer le tout. Au FL065, l'ambiance est excellente à bord d'Echo Bravo.

     Travers Castres, déjà Toulouse est visible tout au fond sans oublier la chaine des Pyrénées qui nous offre un panorama de grande qualité (voir film ci-dessous). Mise en descente à 350 ft/mn pour conserver un bon badin et préserver les oreilles de Stéphane. C'est à plus de 140 kt que nous filons sur la capitale européenne de l'aéronautique Prise de contact avec la Tour, enfin, quelqu'un nous répond. Se sera une arrivée par Alpha Echo, puis je cheminerai l'autoroute (Albi-Toulouse) , pour passer le point suivant, en Delta Novembre. Étape de base, le périphérique face à nous permet de matérialiser un radial de garde pour virer en longue finale où nous nous posons en piste 16. J'ai volontairement laissé de la longueur sur la fin de la vidéo suivante, pour que mes parents puissent suivre notre trace à l'arrivée sur Toulouse.


 

     C'est après une heure heure vingt cinq de vol bloc-bloc (un peu moins d'une heure et quart de vol effectif) que je coupe le moteur au pied de la Tour. Mon père nous attend sur place. La journée "tourisme" va maintenant attaquer. Au programme, pour commencer, musée AEROSCOPIA à Blagnac, puis LES AILES ANCIENNES ... et surtout un bon déjeuner.