OLDCLIC et OLDFIL devant leur Douglas DC3

 Raid en deux parties, et en plusieurs étapes

        En parallèle avec notre raid Aéropostale, qui nous ouvre les portes du grand sud, l’Afrique apparaît toujours comme une terre de découverte et de mystère. Celle de l’aventure, et de l’aviation à grande échelle, sans compromis, et sans repos. Un continent qu’il faut sans cesse défricher, survoler, explorer, redécouvrir.

        Une trans-africaine, d’abord vers le sud au départ Marseille, à destination du Cap, voilà un défi qui nous semblait digne d’être relevé. Sans attendre... Et naturellement, ce défi n’aurait été qu’un pari pour petits joueurs, si nous n’avions pas envisagé de réaliser le voyage de retour.

        A côté de cela, le Douglas DC3, ce merveilleux avion, phoenix et mythe de l’aéronautique, semblait nous dire, dans un clin d’œil de ses feux d’atterrissage, je suis candidat…

        Candidature adoptée !

        Et nous voilà partis pour un raid semé d’embûches, de bonnes ou de mauvaises surprises… Une succession d’épisodes exaltants, un véritable feuilleton au bout des hélices.

 

        Pour pimenter le tout, il nous fallait un scénario solide. Non seulement des conditions météorologiques réelles, mais aussi un logiciel de reconnaissance vocale pour converser avec l’ATC (avec un profil spécial VFR à la clef, et soigneusement programmé pour donner l’illusion de véritables communications radio), ainsi que le bon outil pour faire des captures d’écran afin d’illustrer cette grande croisière par des clichés saisissants.

        Pour ne rien laisser au hasard, nous avons opté pour l’enregistrement des étapes du raid dans un carnet de vol. Conserver la trace des vols faisait, en effet, partie de notre cahier des charges.

        Pour les besoins de la cause et pour le côté pittoresque des choses, nous avons également fondé une compagnie exotique, exploitée par des individus n’ayant pas froid aux yeux. Son nom : FAUVE AVIATION !

   

        Raison sociale : compagnie de raids et d’exploration basée à Marseille – Provence (LFML). Une société dont le chef pilote, et le pilote étoile, s’appellent respectivement OLDCLIC et OLDFIL! Des vétérans de FS, aux nerfs d’acier, pionniers des sueurs froides derrière le manche et le petit écran.

 

L’itinéraire maintenant…

 


La trans-africaine n° 1 , programmée dans le sens nord – sud (Marseille – Le Cap), s’enfonce au cœur de l’Afrique orientale, survole le lac Victoria, avant de terminer sa course au Cap après une escale très couleur locale dans la ville de Springbok.

La trans-africaine n° 2 , programmée dans le sens sud – nord (Le Cap – Marseille), longe la côte ouest de l’Afrique, avant de s’achever par une traversée de la Méditerranée dans le voisinage des îles Baléares.

        La plupart des terrains ont été choisis en fonction des distances (de manière à conserver des temps de vol raisonnables), en non en fonction des pistes, de leur longueur, de leur orientation, de leurs aides à la navigation, ni en fonction du relief environnant, ou encore de la qualité des installations aéroportuaires. Certains aérodromes sont de véritables trous perdus, en pleine brousse !

        En conséquence, les émotions, et non des moindres, risquent fort d’être au rendez-vous !

        Du côté des réglages FS, nous avons maintenu l’AI Trafic (dans une édition qui couvre la planète entière). Pour le réalisme, les curseurs sont réglés au maximum, la détection des crashs et le stress subi par l’appareil sont activés. Au reste, nous appliquons la réglementation aéronautique à la lettre, histoire de se glisser dans la peau d’aviateurs chevronnés.

        Toutefois, cette aventure n’est pas un voyage dans le temps, disons dans le passé, comme le raid Aéropostale. Non…, l’action se situe bel et bien de nos jours. Nous utilisons les moyens radio, les VOR, les DME et les NDB à notre disposition. Tout au moins quand il y en a …
   

        Car nous savons pertinemment qu’il n’y en a pas partout… Mais heureusement, le GPS est là pour nous tenir compagnie !